

Johanna Harris
Apicultrice

Contact
La ferme apicole de Bannalec - Rumérou - 29380 Bannalec
Tel: 07.83.68.12.42
Mail: johanna.harris29@gmail.com
Vente à la ferme tous les Vendredi soir de 17h00 à 19h00. Les marchés de Bannalec, Rosporden, Scaër.


"Apicultrice depuis 15 ans aux côtés de Nathan Harris, nous élevons des abeilles noires et récoltons différents miels suivant les saisons et le terroir, printemps, été, blé noir et bruyère.
Les ruchers sont implantés dans les vallées du pays de Quimperlé ainsi que sur les rives de l’Aven. Le chouchen est élaboré à la ferme dans des barriques en chêne. Tous les produits proposés sont exclusivement issus de l'exploitation."





"Mon premier métier est d’élever des abeilles – de la Noire de Bretagne – pour produire du miel que je commercialise localement, dans une quinzaine de petits commerces. l'abeille noire est moins docile mais “rustique et parfaitement adaptée à la région et sa météo capricieuse grâce à des ailes et muscles thoraciques puissants lui permettant de travailler dans le vent”.
Johanna a découvert la profession « un peu par hasard ». « J’ai postulé pour un poste dans la vente et l’animation de visites guidées chez un apiculteur. Puis, au bout de quelques années, j’ai eu envie d’en faire mon métier ».
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Le miel est non labelisé mais les ruches sont disposés intelligemment proche de cultures bio. Les analyses en laboratoire pour la détection d'éventuelles traces de pesticide sont plus propres que la plupart des miels bio.
Installée dans un secteur vallonné, d’élevage et de cultures, propice à une grande variété de fleurs. « Ne disposant pas de terre, j’ai contacté des agriculteurs et des particuliers pour installer mes ruches dans leurs champs. Aujourd’hui, on vient même me solliciter »les cultures bénéficiant de l’effet pollinisateur et les ruches se remplissant de miel.






Johanna travaille de façon traditionnelle, au plus proche du vivant, et s’est aussi prise d’amour pour le Chouchen, qu’elle veut dépoussiérer et produire à l’image des vins naturels, peu ou pas d’intervention, et surtout aucun sulfite ajouté.
En hiver il y a les rehausses à nettoyer, les cadres à gaufrer, parés pour le printemps qui s’annonce.
Commencera alors la longue saison des visites régulières des ruches, de la pose de hausses, de la surveillance sanitaire, du dédoublement d’essaims pour créer de nouvelles colonies… et bien sûr de la récolte. Mener de front la production, la fabrication et la commercialisation des produits n’est pas de tout repos.





Un travail prenant, physique – chaque rehausse pèse une quinzaine de kg – et très dépendant de la météo. « Mais tellement plaisant. J’ai coutume de dire que travailler dans la nature, c’est le plus beau bureau du monde ».